• Placebos et causalité

    On doit cette expérience de 1970 à Storms et Nisbett.

    Les auteurs travaillent sur une population de personnes souffrant d'insomnie et vont créer trois groupes distincts :

    Image Image Image
    Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3
    Prétextant une étude 
    sur le rêve, on donne 
    un placebo à ce 
    groupe sensé 
    les énerver
    Prétextant une étude 
    sur le rêve, on donne 
    un placebo à ce 
    groupe sensé 
    les détendre
    Ce groupe ne 
    reçoit aucun
    placébo

    On va ensuite mesurer le temps que les Sujets vont mettre à s'endormir
    Les résultats sont les suivants :
     
    Image Groupe 1 (excité): 
    Met moins de temps que d'habitude
    pour s'endormir
    Image

    Groupe 2 (détendu): 

    Met plus de temps que d'habitude 

     

    Image Groupe 3 (témoin): 
    Ne change pas de l'habitude
    Les hypothèses explicatives sont les suivantes : 

    Les sujets du groupe 2 (sensés être détendus) ne pouvaient pas attribuer leurs problèmes d’endormissement aux cachets qu’ils avaient pris et donc faire une causalité externe. Cela va donc renforcer leur causalité interne et il vont mettre davantage de temps que d’habitude pour s’endormir. 

    Les sujets du groupe 1 (sensés être énervés) peuvent attribuer sans soucis leurs problèmes aux cachets qu’ils avaient pris et donc faire une causalité externe. Apaisés par cette attribution les dégageant eux-mêmes de la causalité, il va mettre moins de temps pour s’endormir.
     
     
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